Récifs

En mars 2025, 120 citoyennes et citoyens ont réalisé une performance chorégraphique sur l’esplanade des Droits de l’Homme, au Trocadéro, à Paris. 

Ce geste collectif visait à alerter sur la destruction continue des océans et de la vie marine et à exiger la création de véritables sanctuaires océaniques : des aires marines réellement protégées. Cette action artistique s’inscrivait dans un moment politique stratégique. Deux jours plus tard, le Président Emmanuel Macron organisait au même endroit un sommet international baptisé « SOS Océan », en amont de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan prévue en juin de la même année. L’objectif affiché : définir des orientations stratégiques pour la protection des océans à l’échelle mondiale. Mais derrière les discours, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Alors que le gouvernement français affirme protéger 30 % de son espace maritime, des études scientifiques montrent que seules 0,1 % des aires marines métropolitaines bénéficient d’une réelle protection. Le reste demeure ouvert à des pratiques industrielles destructrices, telles que le chalutage, pourtant dénoncées par la communauté scientifique, les ONG environnementales et les engagements internationaux. 

Nous demandons que soit interdite toute méthode de pêche destructrice comme le chalutage dans les aires marines protégées – en particulier sur les 30 % du territoire maritime que la France prétend déjà protéger. 

 

Crédits :

Chorégraphie : Collectif Minuit 12

Musique : Arabic Flavor Music

Images : Gaelle Tanguy et Léo Scomorovchi

Montage : Coline Blf